mon histoire

- mon processus -

Depuis que je me souviens, j’ai toujours été fascinée par les chevaux. Le contact avec ces animaux m’emmenait toujours et instantanément vers un ressenti, un sentiment plus profond.

En 1999, après ma formation en criminologie, je suis partie faire mes spécialisations à Tokyo, au Japon. J’y ai vécu, étudié et travaillé comme professeure de langues pendant quatre ans. Le Japon me donnait la sensation de revenir à ce que je connais déjà. J’y ai découvert le Shinto et la tradition du Tao oriental qui ont cadré un certain nombre de choses pour moi et j’ai rapidement fait le pas de suivre des formations dans ces traditions. Travailler 
les 4 dimensions, à savoir le corps physique, émotionnel, mental et spirituel, faisait partie de ma vie quotidienne. Grâce à cela je me sentais de plus en plus en équilibre et en force d’aborder les thèmes du passé. Je me suis rendu compte à quel point c’était libérateur d’être de plus en plus son soi-même unique.
 
A mon retour en Belgique en 2003, je rêvais de partager mes connaissances acquises, dans un premier temps en rapport avec mes études de criminologie. Toutefois, j’ai remarqué que les organisations avec lesquelles j’étais censée travailler, n’étaient pas (encore) prêtes. De plus, il a fallu aussi que je me détache de la structure stricte du Japon avec laquelle je m’étais familiarisée au cours des années et qui me procurait un bien-être qui me convenait bien en fait. Je n'arrivais plus à trouver ma place ici, ce qui résultait en un travail sur des projets, et cela me permettait de relever régulièrement de nouveaux défis. Mais petit à petit, j'ai retrouvé ma sérénité intérieure et l’appel de mon cœur, travailler avec des personnes et avec des chevaux, résonnait de plus en plus fort en moi.

Au départ, cela ne m'est pas venu à l’esprit de combiner les deux. D’une part je me consacrais à travailler avec des chevaux sévèrement négligés et maltraités. Établir un contact en douceur avec ces animaux qui, souvent, étaient devenus agressifs, était un premier pas dans le processus pour leur montrer que les choses pouvaient se passer différemment aussi. La connexion qui naissait alors à partir de l’amour était toujours touchante et très belle. D’autre part, et simultanément, je suivais des formations qui se rapprochaient du taoïsme et qui étaient orientées sur le travail corporel et sur le travail énergétique.

Lorsque je me suis rendu compte quel impact le travail avec les chevaux avait sur moi, je suis partie à la recherche d’une formation où l’on utilise des chevaux pour l’accompagnement des personnes. Parmi diverses offres, j’ai choisi l’equicoaching, même si celui-ci ne concordait pas complètement avec mes sentiments. J’ai commencé la formation en 2010. C’était une bonne formation de base et c’était mon point de départ pour utiliser les chevaux en vue de l’épanouissement humain. J’ai créé mon propre cabinet dans lequel je proposais ma version « revisitée » de cette méthode.

Un problème aigu de santé survenant en 2011 avec des complications post-opératoires m’a contraint à fermer mon cabinet. Ma vie s’est arrêtée en quelque sorte et mon attention s’est déplacée sur ma rééducation. Malgré les pronostics mauvais, m’occuper des chevaux m'a donné la force de continuer. D’abord, je m’occupais des chevaux d’une amie qui étaient à l’étable chez moi. Plus tard, c’étaient mes propres chevaux qui m’incitaient à persévérer et à continuer, parfois en désespoir de cause. J’ai réappris à me fier à mes sentiments et à opter pour ce qui m’importait à moi et j’ai recommencé à suivre des formations. Obtenir mon certificat en compétences pédagogiques était le premier de mes desiderata, puis, plus rien ne pouvait m’arrêter par la suite. Pendant ce temps, je faisais ma rééducation avec mon cheval Sally, tandis que mon cheval Sasha me confrontait avec moi-même. Je ressentais l’amour et la connexion venant de ces deux chevaux dans notre contact quotidien. La vie reprenait ses couleurs et le désir de partager mes expériences avec d’autres personnes prenait progressivement forme.
 
Mes formations récentes de constellatrice systémique et de guérisseuse par le son ont été décisives pour concrétiser mon désir d’ouvrir mon propre cabinet. J’étais prête pour un nouveau départ et c’était avec plein de confiance que j’ai créé mon nouveau cabinet Heart to heart. En m’occupant des chevaux, j’ai découvert mes limites et j’ai appris à les respecter. Être en connexion avec les chevaux tous les jours et sur la base de l’amour, me donne le sentiment d'être portée et d'être soutenue dans mon choix de suivre mon cœur. Mon cœur, qui me fait sentir très clairement que l’accompagnement d'autres personnes dans leur processus de croissance, avec ou sans cheval ou bien avec le troupeau, c'est là le chemin que je dois suivre.